Kinlochleven, nichée au bout de son loch connut son heure de gloire grâce à l'aluminium. Est-ce pour cette raison que les eaux du Loch Leven sont si grises et qu'une esquisse d'arc-en-ciel s'y perd ? Le pont qui permet maintenant de franchir le loch, qui s'apparente ici à un fjord, aurait donné le coup fatal au village s'il n'était pas dominé par le Ben Nevis, point culminant du Royaume-Uni (4406 pieds, soit un modeste 1344 mètres) qui attire alpinistes et varappeurs.
Une légère accalmie et nous entreprenons immédiatement l'excursion vers le Glen Coe, haut lieu du tourisme écossais. La route est belle, fréquentée, traverse cette large vallée d'où dévalent de nombreuses cascades, surmontée par la silhouette des "Trois Soeurs".
Nous délaisserons Fort William, sa rue aux boutiques de souvenirs où s'agglutinent les touristes déversés par les autocars et cherchant un abri, ses embouteillages et ses parkings qui n'acceptent que les anciennes pièces de une £, et aussi sa majesté Ben Nevis qui ne nous aura même pas montré ses pieds.
Notre salut et notre recherche de calme se feront par un ferry qui nous transborde sur l'autre rive, et après le franchissement du Glen Tarbert, moins grandiose que le Glen Coe mais tellement plus serein, nous atterrissons à Strontian qui a laissé son nom à la postérité, tout au moins chez les géologues et les chimistes. Il ne nous reste plus qu'à prendre thé, scones, en attendant l'heure du whisky, bien à l'abri des deux constantes de la région : la pluie qui ne nous lâche pas et les midges toujours aussi assoiffés de sang frais.
Strontian (Highlands)
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